Étudiant.e.s : Le monde d’après c’est pour vous et par vous !

Les philosophes, les sociologues, les anthropologues, les économistes, en tout cas ceux que nous lisons et écoutons, semblent converger vers une nécessité urgente de reconstruire ou de construire différent ce qui est parfois nommé comme le monde d’après.

Cela peut être lu comme le monde après Covid. Pour nous, il s’agit d’un monde d’après tout court. Certes, la Covid a un impact colossal sur nos sociétés et aussi il a aussi joué un rôle de catalyseur ou de mise en lumière de ce que des auteurs comme Joanna Macy, Edgard Morin, Pierre Rahbi ou encore Patrick Viveret qualifient de changement de cap, de transition, de révolution intérieur / extérieure ou de métamorphose.

Mais alors qui va faire cela ? En imaginant que ce chantier s’étale sur plusieurs dizaines d’années (au bas mot), les architectes, maçon.ne.s et charpentier.ière.s sont les adultes d’aujourd’hui. Ceux qui passeront le plus d’années sur le chantier sont les jeunes adultes, notamment les étudiant.e.s.

Autrement dit, dans les circonstances que rencontre notre humanité, son avenir (notre avenir) n’a jamais autant été entre les mains des humain.e.s de 18-30 ans.

Et où sont-elles-ils ? Comment vont- elles-ils ?

Confiné.e.s, isolé.e.s, précarisé.e.s et angoisé.e.s !

Dans une consultation[1] [2] de plus 1000 étudiant.e.s :

  • 26 % estimaient « ne pas avoir assez d’argent pour couvrir leurs besoins mensuels »
  • 31 % des étudiants interrogés ont présenté les signes d’une détresse psychologique pendant le confinement
  • 50% des étudiants interrogés ont déclaré avoir souffert de solitude ou d’isolement pendant le confinement.

Ces jeunes personnes sont souvent coupées de leurs proches, de leurs ami.e.s., de leurs projets, de leurs élans, de leurs rencontres, des voyages et des découvertes, qui en temps normal stimulent leur créativité et leur engagement juste dans le monde.

Alors comme pour tout ce que nous rencontrons dans notre monde, chacun.e à son niveau est appelé à faire sa part et c’est très probablement ce que vous faites déjà autour de vous.

Nous sommes nous-mêmes confrontés à la situation, parents d’un ado et d’une jeune adulte. Parfaite situation pour vivre les choses au cœur des choses. Tous les jours, nous sommes touché.e.s par leurs questionnements, leurs hauts, leurs bas, leurs doutes, leur épuisement et leur isolement.

Et la méditation dans tout ça ?

Les témoignages de nombreux jeunes adultes et étudiant.e.s qui ont suivi le cycle MBSR sont élogieux. Les publications scientifiques aussi illustrent les apports de la pleine conscience dans cette période de vie[3]. Alors pour tenter de faire humblement notre part nous proposons d’ouvrir nos moments de pratique de façon adaptée à leur situation.

Nous ne sommes que de modestes communiquant.e.s et avons besoin d’aide pour diffuser l’information et tenter qu’elle parvienne aux étudiant.e.s et jeunes adultes qui souhaiteraient expérimenter la pleine conscience ou même s’engager dans un cycle MBSR.

Comment nous aider à toucher les étudiant.e.s ?

  • En transférant cette lettre d’informations à vos proches et contacts
  • En taguant sur notre page Facebook le nom des personnes à qui vous avez envie de communiquer cette information
  • En parrainant un.e étudiant.e lors de votre inscription à une « Médit’ pour tous »

En espérant faire notre part de colibri 😉

Prenez soin de vous puis du monde

Emmanuel et Sophie

La 8ème Semaine.

[1] https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/01/28/budget-detresse-psychologique-le-covid-19-a-percute-une-jeunesse-etudiante-deja-fragilisee_6067894_4401467.html

[2] http://www.ove-national.education.fr/enquete/la-vie-detudiant-confine/

[3] https://trendy.letudiant.fr/5-bonnes-raisons-de-te-mettre-a-la-meditation-a4197.html